« Les Français et l’engagement patriotique » : les 4 enseignements de l’étude IFOP

L’IFOP sonde les Français pour Carac, La France Mutualiste et Mutuelle Epargne Retraite à l'occasion des 100 ans de la Retraite Mutualiste du Combattant (RMC).

Jérôme Fourquet - IFOP

Pourquoi cette étude ?

La Retraite Mutualiste du Combattant a 100 ans. Célébré le 12 octobre 2023, cet anniversaire est celui d’un droit trop méconnu des Français et des jeunes militaires en particulier : le droit à réparation. En analysant la perception de l’engagement patriotique au sein de la population nationale, en sondant la population sur sa perception de l’armée, nous sommes encore davantage en mesure d’expliquer l’utilité particulière de la Retraite Mutualiste du Combattant dans le vaste panorama des produits d’épargne proposés sur le marché. En effet, la nation a le devoir de reconnaître cet engagement, c’est ce qu’elle fait depuis 100 ans notamment avec la Retraite Mutualiste du Combattant qui contribue largement à l’amélioration des conditions de vie des combattants et de leurs familles.

Quelques citations issues de l’étude :
 

1. Un large soutien aux institutions régaliennes

« Les Français possèdent une grande confiance dans les institutions régaliennes. Ainsi, la quasi-totalité de la population (97 %) fait confiance aux pompiers, les deux tiers leur faisant même « tout à fait confiance » (69 %). L’armée arrive en deuxième position : près de neuf Français sur dix ont confiance dans l’armée (89 %, dont 41 % « tout à fait »). Dans l’ensemble, il s’agit d’un léger recul depuis 2013 (-2 points) mais d’une progression à plus long terme depuis 2008 (+8 points). »
 

2. Une reconnaissance envers l’engagement patriotique perçue comme insuffisante en pratique

« Une nette majorité des Français (57 %) considère que l’engagement dans les armées n’est pas suffisamment reconnu sur le plan symbolique et financier par les pouvoirs publics et la société (cette fois encore, 16% jugent même que ce n’est « pas du tout » le cas). Dans un contexte où l’engagement patriotique ne semble pas assez reconnu, les Français s’affichent comme individuellement reconnaissants vis-à-vis des personnes s’engageant dans l’armée (81 % le sont, dont 33% « tout à fait »). »
 

3. L’engagement dans l’armée, une considération deux fois plus importante chez les hommes 

« Aujourd’hui, un quart (24%) des Français âgés de 30 ans ou moins pourrait envisager la possibilité de s’engager dans l’armée dans les prochaines années, dont 11 % « certainement ». Ici, l’écart de genre est très marqué : les hommes sont proportionnellement plus de deux fois plus nombreux à se révéler disposés à s’engager (35 %, dont 1 5% « certainement ») que les femmes (16%, dont 7% « certainement »). On constate également un clivage en matière de niveau de diplôme : 25 % des non diplômés ou des titulaires d’un BEPC pourraient « certainement » s’engager contre seulement 9% des titulaires d’un diplôme de second cycle. »
 

4. La plupart des Français regrettent le service militaire obligatoire

« 23 ans après que les derniers appelés aient quitté les casernes, les deux tiers des Français (66 %) regrettent la suppression du service militaire obligatoire, une proportion qui augmente doucement mais continûment depuis 2006 (+7 points). Toutefois, ce regret ne s’observe pas parmi la majorité de la tranche d’âge qui serait aujourd’hui en âge de le réaliser : seuls 27 % des 18-24 ans regrettent la suppression du service militaire. »

 

Méthodologie

Enquête menée auprès d’un échantillon de 1 004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, par des interviews réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 4 au 5 septembre 2023.

 

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